Vendredi 25 avril 2014 à 12:38

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(C'était chouêêête)

Vendredi 25 avril 2014 à 12:13

Parlons-en, de cette "amitié" si chère à ton coeur. Tu étais venu me récupérer, des mots pleins le coeur, des promesses pleins les poches et des remords à gogo. Mais oui, parlons-en de ce jour-là, hein ? Quand tu voulais absolument que nos paroles de gosses prennent sens, qu'ils deviennent réalité dans l'avenir. Témoins à nos futurs mariages respectifs, parrain/marraine de nos futurs enfants. Ils étaient beaux nos projets. Ils étaient grands, et forts, avant. Avant, parce que maintenant, il ne reste plus rien. Rien que des souvenirs que je tente de garder au chaud. Comme ces images, bien réelles, bien vivantes, qui se sont projetées devant mes yeux. Des petits instants de notre enfance. On faisait du vélo dans la résidence, on dansait à l'école maternelle, on fêtait Noël chez toi, avec ta famille. J'ai eu un petit poney, tu t'en rappelles ? Et pour tes 19 ans, quand j'ai réparé le mal du petit garçon en t'en offrant un bien grand en peluche. On a grandis depuis. Nos liens, qui pourtant remontent à tellement loin, se sont brisés. Envolées les paroles, envolées les promesses, perdue l'amitié. Je me résonne, tous les jours. Parce que je sais. Nous savons tous les deux. Nous ne marchons plus sur la même route. Nous avons grandi différemment. Nous ne sommes plus ces enfants sur leur vélo, ni ces adolescents envieux d'avoir encore un avenir à partager. Et je me demande. Pourquoi être revenu me chercher pour ensuite lâcher ma main du jour au lendemain ? Je pensais avoir été importante, comme tu l'as été. Je pensais comptée assez pour que tu me dises les choses bien en face, les yeux dans les yeux. Me dire que cette fois-ci, notre amitié ne survivra pas. Que non, nous aurons beau essayer, nous ne sommes plus les mêmes. Je pensais méritée au moins ça, plutôt que d'être effacée, que dis-je effacée, évincée, raturée, devenue inexistante. Comme si rien ne s'était passé. Je suis devenue un souvenir moi aussi. J'essaye de me dire que c'est sûrement mieux ainsi. Alors pourquoi j'ai encore si mal dans le fond ? Pourquoi ça me tord les tripes chaque fois que j'ai le malheur de penser à nous ? Et à toi, ça fait mal aussi parfois ? Est-ce que tu regrette ce temps de notre enfance ? Est-ce que notre amitié te manque à toi aussi ? Peut-être pas. Peut-être que je suis la seule à regarder en arrière avec un pincement au coeur. C'est peut-être comme en amour. 
 
Y en a toujours un qui déguste le plus au moment de la rupture.

Vendredi 25 avril 2014 à 11:18

 Somebody make me feel alive and shatter me.

Mardi 22 avril 2014 à 12:34

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Mardi 22 avril 2014 à 12:24

Je ne me comprends pas toujours. Non, vraiment pas. J'avais dis, c'est fini le net, j'en ai ma claque, ras-la-casquette, plein les bottes, ça me sort par les yeux, c'pas naturel, c'est nul et sans avenir. Mais je reviens quand même. Je reviens à chaque fois parce que je me rappelle que je suis toute seule - et que y en à marre aussi - que je suis dans une école majoritairement féminine (et le minimum masculin étant homosexuel, ouais c'est le social quoi), que j'ai pas vraiment les sous pour sortir tous les soirs et qu'en plus je ne suis pas douée pour draguer des inconnus aux abords d'un comptoir - non et puis quoi encore ? Alors les choix sont limités. Je croise pleins de gens dans le métro quand je vais en cours, mais personne ne regarde personne, personne ne se parle, personne ne fait attention. Moi si, je regarde, je scrute, je détaille, je scanne, de la musique à fond les ballons dans mes oreilles. J'adore les zieuter et imaginer des choses, imaginer leur vie, leur rêve, leurs pensées. Si, c'est drôle. Le problème, c'est que je ne les rencontre pas, je les invente. Bon, retour à la case net. Je me tue les yeux à examiner des profils, à lire des présentations sans trop d'imagination - la mienne n'est pas mieux, c'est comment rien dire en résumant tout. C'est des gars qui cherchent des filles pour des relations sans prises de tête, avec du feeling et des bons moments. En gros, des gars qui ne cherchent pas vraiment une relation. Eh oui, réfléchissez un peu. Une relation, une vraie, ça fait des vagues, des tsunamis même parfois. Ce n'est pas lisse, pas toujours merveilleux, pas toujours chouette et sans bosses. Les débuts, si. C'est le paradis, on est en manque constant de l'autre, on ne voit pas encore ses défauts - ou on fait abstraction, ou on les aime. Mais après, ça se corse toujours un peu. Il arrive que ça crie, que ça pleure, que ça boude, que ça s'use. Et ça repart. Dans le beau, dans le doux, dans le sentiment. Donc je raye ces chercheurs de relation non-relation, et y en a un paquet. Je raye bien évidement ceux qui ne veulent surtout pas s'engager - en les remerciant de le préciser d'avance au passage, c'est un gain de temps pour tout le monde. Et au milieu de tout ça, il y a des gens qui m'attirent, des mots simples et terriblement efficaces, des jolies gueules avec leurs jolies histoires, leur humour et toute la panoplie que j'aime bien. Eux je leur écris, et j'ai pas toujours des réponses - bah oui, c'est la vie aussi, on ne plait pas à tout le monde. Alors pour résumer :

Je suis toujours seule et j'en ai plein les bottes du net.

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